Dans sa définition première, le décrochage est un processus qui conduit chaque année des jeunes à quitter le système de formation initiale sans avoir obtenu une qualification équivalente au baccalauréat ou un diplôme à finalité professionnelle, de type certificat d'aptitude professionnelle (CAP).
Difficultés, échecs, retards, manque de motivation… sont les premiers signes d’un ‘décrochage’ certain !
Le décrochage scolaire est un phénomène complexe et multifactoriel qui ne survient pas du jour au lendemain.
‘’Le parcours scolaire du jeune subit constamment les influences d’un certain nombre d’éléments, appelés déterminants de la persévérance scolaire’’ Ce sont des facteurs de risque qui augmentent la probabilité qu’un jeune abandonne ses études.
Ces facteurs se teintent mutuellement, ils peuvent être de diverses natures et exercer une influence sur la totalité ou sur une partie du continuum de développement du jeune.
Généralement, ces déterminants sont regroupés en quatre catégories : les facteurs familiaux, les facteurs personnels, les facteurs scolaires et les facteurs environnementaux ou sociaux (liés au milieu de vie, à la communauté).
Ainsi, il faut agir dans le bon sens…
Des objectifs précis, pertinents et des liens logiques qui permettent de mettre en place des actions, qui produisent des résultats, qui permettent d’atteindre, des objectifs spécifiques en lien avec les besoins identifiés, qui nous rapprochent de l’objectif ultime, qui est d’augmenter le taux de persévérance et de qualification.
Quelques principes de base pour des actions efficaces :
- Des déterminants pris en compte : Toute action efficace vise le renforcement des capacités des jeunes en agissant sur les principaux déterminants de la persévérance scolaire et de la réussite éducative.
- Des actions précoces : L’action doit viser des objectifs bien définis qui s’inscrivent dans une logique d’intervention liée aux besoins et aux résultats souhaités
- Des services en continuité : L’action favorise les interventions les plus précoces possible, c’est-à-dire, dès que les besoins ou les problèmes sont identifiés et ce, tout au long du parcours du jeune.
- Des actions de proximité : Il est important que l’action touche directement le jeune. Ce principe n’exclut toutefois pas les parents, les éducateurs ainsi que tous les autres intervenants; ceux-ci jouent un rôle significatif auprès du jeune, à un moment ou un autre de son parcours.
- Des actions fréquentes et intenses : La fréquence et l’intensité des interventions doivent être suffisantes pour produire les résultats escomptés. Des interventions stables et fréquentes, ainsi que la multiplication des actions selon des modalités variées favorisent l’atteinte des objectifs visés.
- Des milieux de vie associés : Les contributions des différents milieux doivent s’imbriquer et se compléter pour atteindre les objectifs visés. Ainsi, l‘apport de toutes les parties prenantes est souhaitable pour soutenir la persévérance scolaire et la réussite éducative du jeune.
‘‘Ce que nous devons comprendre c’est qu’en France comme dans de nombreux autres pays, la réussite d’un parcours scolaire est souvent conditionnée aux résultats.
Il est donc essentiel de commencer à définir le plus tôt possible le projet de formation de l’élève collégien ou lycéen pour lui apporter toutes les clés lui permettant de rendre son travail plus efficace et motivant, en fonction de son objectif.
Mais si les résultats scolaires ont leur importance, il ne faut pas pour autant négliger les autres aspects de la personnalité de l’élève, qu’il soit lycéen ou étudiant en cours de réorientation scolaire. Ses proches peuvent jouer leur rôle en l’aidant à identifier ses talents et en valorisant les domaines où il se montre performant.
En matière d’orientation, les activités extra-scolaires, les projets menés en-dehors de l’école, les voyages réalisés pèsent un poids non négligeable dans la balance. Avoir réussi à organiser un festival de musique avec son association, s’engager dans l’humanitaire, travailler un an à l’étranger… Autant d’expériences qui souligneront la curiosité, la débrouillardise, le sens moral ou la capacité à collaborer. Des compétences qui intéressent aussi bien les professeurs de grandes écoles, que les recruteurs en entreprise !’’